Comment valoriser l’engagement écologique de mon entreprise ?
Vous avez engagé votre entreprise dans une démarche écologique et vous aimeriez le faire savoir à vos clients ? Vous avez envie d’aller plus loin sur le chemin de la transition environnementale et sociétale ? Depuis le début des années 2000, la CMA Bretagne est engagée aux côtés des artisans bretons, en faveur du développement durable. Nous proposons aux professionnels de la région des opérations collectives ainsi que des actions ciblées, afin de vous aider dans cette aventure. Découvrez les dispositifs ainsi que les labels réunis sous la bannière Envir’A !
Réduire le gaspillage alimentaire dans mon entreprise
Chaque année, un boucher-charcutier-traiteur jette en moyenne 3,6 tonnes de nourriture, soit une perte de 9 949€ sur son chiffre d’affaires*. Et une énorme quantité de produits alimentaires gaspillés…
Réduire les pertes et les invendus afin d’améliorer la marge brute de mon entreprise ET le faire savoir à mes clients, c’est possible. Et en plus, c’est simple. En 2020, 63 artisans bretons ont expérimenté le dispositif Artisan Zéro Gaspi. Ce programme est co-financé par l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique) et la CMA Bretagne.
Comment devenir Artisan Zéro Gaspi ?
- Le conseiller environnement de votre territoire se rend dans votre entreprise afin de réaliser un diagnostic personnalisé. Il mesure votre performance « gaspillage alimentaire ».
- En fonction de votre score, il vous propose des outils et des préconisations pour vous aider à améliorer vos pratiques.
- Vous avez atteint le score vert ? Vous êtes labellisé Artisan Zéro Gaspi et votre conseiller environnement vous remet votre kit de communication.
- Vous pouvez communiquer auprès de vos clients !
Contribuer à prolonger la vie des objets ou leur donner un nouveau départ
77% des européens préfèrent réparer un appareil plutôt que de le remplacer**.
Réparer permet de prolonger la vie des objets et éviter qu’ils n’arrivent prématurément dans les ordures. Véritable maillon de l’économie circulaire, la réparation participe à la réduction de nos déchets. Depuis 2015, plus de 700 artisans bretons se sont engagés dans la communauté Répar’Acteurs.
Pourquoi devenir artisan Répar’Acteur ?
- Pour bénéficier du label, reconnu par les clients
- Pour être référencé sur l’annuaire des artisans engagés dans la réparation
- Pour recevoir le kit de communication
- Pour faire partie du réseau des artisans bretons engagés qui réparent
Comment devenir artisan Répar’Acteur ?
En contactant le conseiller environnement de mon territoire.
Valoriser l’engagement de mon entreprise en faveur du développement durable
L’économie circulaire est désormais un incontournable, véritable facteur clé de performance et de compétitivité du développement économique des entreprises. Pour les accompagner, la CMA Bretagne et ses partenaires l’Ademe et le Conseil Régional, expérimentent depuis 2018 le dispositif « Eco-défis des commerçants et artisans ». Le principe ? Vous choisissez au moins 3 défis à relever, parmi 39 proposés. Déchets, produits, énergie, eau, mobilité ou sociétal, vous déterminez les thématiques dans lesquelles vous pouvez vous engager. Chaque défi relevé vous apporte des étoiles, qui vous permettent d’obtenir le label Eco-Défis.
Pourquoi relever des éco-défis ?
- Pour valoriser vos démarches en faveur de l’environnement auprès de vos clients
- Pour bénéficier de conseils personnalisés afin d’améliorer vos pratiques
- Pour profiter de la communication locale autour de cette opération collective
- Et pourquoi pas devenir le Coup de Cœur du département et bénéficier d’une vidéo de promotion de votre entreprise
Pour m’engager dans la transition environnementale, je contacte mon conseiller environnement
- Côtes-d’Armor : Fanny LE LOUËT / 02.96.76.27.17 / fanny.lelouet@cma-bretagne.fr
- Finistère : Hervé MOGUEROU / 06.84.81.83.45 / herve.moguerou@cma-bretagne.fr
- Ille-et-Vilaine : Karine LECOQ / 02.99.65.58.73 / karine.lecoq@cma-bretagne.fr
- Morbihan : Maëlle Le Brun / 06 08 57 78 02 / maelle.lebrun@cma-bretagne.fr
Comment bien démarrer ma communication sur les réseaux sociaux ?
Avec une moyenne de 1h41 par jour passée sur les réseaux sociaux*, les Français consacrent plus d’1/4 de leur temps passé en ligne sur ces plateformes numériques d’échange. Les réseaux sociaux constituent donc un canal privilégié pour communiquer avec vos clients et augmenter votre visibilité. Mais pour toucher efficacement votre public, il faut savoir pourquoi, où et comment s’exprimer. Nous vous expliquons les principales étapes-clés pour communiquer efficacement sur les réseaux sociaux.

1. Définir vos objectifs
Pourquoi voulez-vous être présent sur les réseaux sociaux ? A qui souhaitez-vous vous adresser ? Pour commencer, il s’agit de déterminer vos objectifs. Faire connaître votre activité, générer des ventes, présenter vos produits générer du trafic dans votre point de vente, les possibilités sont très nombreuses et vont déterminer votre stratégie.
2. Définir votre stratégie
Ça y est, vous avez fixé des objectifs (qui doivent être réalisables et atteignables). Il est maintenant temps de définir votre stratégie. Derrière ce mot qui peut effrayer, il s’agit simplement de déterminer comment atteindre vos objectifs :
- Choisir le ou les « bons » réseaux sociaux : pour commencer, concentrez-vous sur un ou deux réseaux. Mieux vaut bien animer un seul canal que de vous disperser. Instagram, TikTok, Facebook, Youtube, le choix va dépendre de votre cible (son âge, ses centres d’intérêt), de votre secteur d’activité mais aussi de votre capacité à publier du contenu et animer votre communauté.
- Choisir les thèmes et des sujets : déterminez ce que vous allez aborder avec vos abonnés. Pensez à utiliser les # (hashtags) pour thématiser votre contenu. Les # permettent aux internautes de trouver du contenu relatif à un mot-clé (par exemple #artisanat pour regrouper tous les sujets marqués comme étant relatifs à l’artisanat).
- Choisir la fréquence et les créneaux de publication : afin d’être vu par un maximum de personnes, votre message doit être posté à l’heure optimale… qui dépend du réseau choisi et de votre audience ! La meilleure façon de déterminer la vôtre est de réaliser des tests. Mais il faut surtout être régulier dans vos publications et créer de véritables rendez-vous avec votre communauté.
- Créer un calendrier éditorial : programmez vos sujets à l’avance, afin d’avoir toujours du contenu à publier régulièrement, tout en conservant de la souplesse en cas d’actualité à relayer. Si vous vous engagez sur plusieurs réseaux sociaux, sachez qu’il existe des outils qui vous permettent de programmer et piloter vos différents comptes.
Pour rendre les posts plus attractifs, il est conseillé d’ajouter des photos ou des vidéos. Le taux d’engagement sera souvent meilleur. Pensez également à ajouter des liens, notamment vers votre site internet si le contexte s’y prête. Attention, vos visuels doivent être de qualité. Sur Instagram en particulier, une place très importante est accordée à l’image.
Nouveau : Formation à distance Communiquer efficacement sur Facebook et Instagram !
3. Analyser et ajuster
Maintenant que vous vous êtes lancé sur les réseaux sociaux, faites un tour du côté des outils d’analyse mis en place par les plateformes. En quelques clics, vous pouvez voir le nombre de vues ou encore le taux d’engagement de chaque publication. Vous pouvez ainsi déterminer les types de contenus (contenu photo ou vidéo, thématiques…) ainsi que les créneaux horaires qui fonctionnent le mieux auprès de votre audience et adapter votre stratégie. Gardez également un œil sur les comptes de vos concurrents. Pas pour copier, mais tout simplement pour faire de la veille.
4. Les bonnes pratiques
Pour que votre communauté s’engage, quelques principes de base sont importants :
- Susciter l’engagement : trouvez les sujets qui génèrent des likes, des clicks ou des partages de posts. Plus un post génère de l’engagement (likes, commentaires, partages), plus il sera visible auprès de vos abonnés.
- Répondre : interagissez avec votre communauté en répondant à leurs commentaires sur vos posts. Les réseaux sociaux sont destinés à être des supports de conversation. Prenez quelques minutes chaque jour pour répondre aux messages et conversations.
- Publier régulièrement, mais pas trop non plus. Tout est question de dosage.
Tout cela vous paraît compliqué ? Pas de panique, les conseillers numériques de la CMA Bretagne sont là pour vous accompagner ! Diagnostic numérique, formations, packs thématiques, nous vous proposons de nombreux outils pour répondre aux besoins de visibilité de votre entreprise. Pour commencer, nous vous invitons à réaliser votre autodiagnostic numérique afin de faire le point sur votre visibilité en ligne.
Comment assurer la sécurité informatique de mes données ?
74% des PME françaises ont déjà subi une cyberattaque*. Fraude au Président, fraude aux données bancaires, hameçonnage, demandes de rançon … les types de piratage sont nombreux et peuvent réellement nuire à votre activité. Découvrez les fraudes les plus courantes et les astuces pour renforcer la sécurité numérique de votre entreprise.

Le ransomware
Le principe : Vous recevez un email contrefait aux couleurs d’une entreprise connue, avec un lien vers un fichier (télécharger une facture par exemple…). Vous cliquez dessus et un message apparaît : la menace d’effacer vos données si vous ne payez pas la rançon exigée.
Le risque : le rançongiciel peut chiffrer vos données, qui deviennent donc inaccessibles, tant que la rançon n’a pas été payée.
Comment se protéger du ransomware ?
- Effectuez des sauvegardes régulières de vos données, hors réseau. Ainsi, vous avez toujours une copie qui ne peut pas être cryptée.
- Installez un anti-virus et mettez-le à jour. Votre environnement informatique sera protégé contre les rançongiciels les plus courants.
- Ne cliquez pas sur un lien dans un message dont l’expéditeur est douteux. Faites également attention aux extensions douteuses de fichier. Les .pif, .com, .bat, .scr ou .cab doivent vous mettre la puce à l’oreille.
- Effectuez les mises à jour de votre système de sécurité, mais également de vos outils (traitement de texte, navigateur, lecteur PDF…). Plus ils seront à jour, mieux ils seront protégés contre les attaques.
- Utilisez un compte « Utilisateur » plutôt qu’« Administrateur ». En tant qu’utilisateur, certaines actions sont impossibles à réaliser, ce qui diminue les actions malveillantes.
Le fishing
Le principe : Vous recevez un email contrefait qui vous incite à communiquer des données personnelles (mot de passe, code d’accès, données bancaires…). Dans ce cas, le fraudeur se fait passer pour un prestataire, un fournisseur ou une entreprise avec qui vous avez l’habitude de travailler et peut donc facilement tromper votre vigilance. Les pirates peuvent profiter des périodes de vacances, pendant lesquelles la surveillance est souvent plus faible.
Le risque : si vous cliquez sur le lien inséré dans le mail et que vous renseignez vos noms d’utilisateur et votre mot de passe, le fraudeur récupère vos informations de connexion. Si votre poste est connecté en mode Administrateur, le pirate peut tenter de pénétrer sur le réseau informatique de votre entreprise. S’il y parvient, il peut avoir accès à vos données sensibles.
Comment se protéger du fishing ?
- N’ouvrez pas et ne conservez pas de messages non sollicités, avec des pièces jointes d’origine inconnue.
- Ne communiquez aucune information par mail ou par téléphone.
- En cas de doute, contactez directement l’organisme concerné pour confirmer la demande. Avant de cliquer sur un lien douteux, placez le curseur de la souris, sans cliquer, sur ce lien. L’adresse s’affichera, ce qui vous permettra de vérifier sa provenance.
- Activez un pare-feu ainsi qu’un antivirus à jour sur tous les postes de votre entreprise.
- Utilisez des mots de passe complexes et différents pour chaque application ou site. Vous pouvez utiliser un coffre-fort numérique pour stocker vos mots de passe de manière sécurisée.
La fraude aux coordonnées bancaires
Le principe : Vous recevez un nouvel IBAN pour effectuer un paiement courant, en cohérence avec les procédures habituelles du fournisseur. Il s’agit d’une usurpation d’identité.
Le risque : vous effectuez un règlement vers un mauvais compte.
Comment se protéger contre la fraude aux coordonnées bancaires ?
- Demandez toujours la confirmation en cas de changement auprès de votre interlocuteur habituel.
- Vérifiez la réalité de la prestation indiquée sur la facture.
- Redoublez de vigilance si les nouvelles coordonnées bancaires sont domiciliées à l’étranger ou si les coordonnées (mail, téléphone …) sont inhabituelles.
Les bons réflexes pour assurer la sécurité de son entreprise
- Des mots de passe « forts » : complexes, uniques, secrets et régulièrement renouvelés. Faites preuve de créativité !
- Des mises à jour régulières des systèmes d’exploitation et du pare-feu.
- Des sauvegardes régulières, sur des supports externes
- Wifi, clés USB : n’ouvrez pas la porte à n’importe qui et n’utilisez pas de supports dont vous ignorez la provenance
- Attention aux privilèges ! Limitez l’utilisation des comptes Administrateur au quotidien.
- Attention au nomadisme ! Ne laissez jamais vos appareils sans surveillance et verrouillez-les.
- Téléphone et tablette : même combat. Vos appareils mobiles sont tout aussi vulnérables que votre ordinateur, ils ont également besoin d’être protégés !
- Pour les paiements en ligne, utilisez les solutions de vos banques et vérifiez la présence du « https » et du cadenas.
- Messagerie : méfiez-vous des apparences, n’ouvrez pas les mails non identifiés et vérifiez le fond et la forme.
- Séparez les usages pro et perso et utilisez des accès différents.
- Gare aux arnaques dans les téléchargements. Préférez les sites officiels sur ordinateur et sur smartphone.
- Protégez votre identité numérique en faisant attention aux informations personnelles que vous divulguez et en sécurisant vos réseaux sociaux.
Que faire si je suis victime de fraude ?
- Faites opposition immédiatement auprès de votre organisme bancaire.
- Déposez plainte auprès de la police ou de la gendarmerie.
- Si vous êtes victime d’une usurpation d’identité, modifiez vos mots de passe.
- Signalez :
- Message douteux : Signal-spam.fr
- Site d’hameçonnage : Phishing-initiative.fr
Pour être conseillé en cas d’hameçonnage, contactez INFO ESCROQUERIES AU 0 805 805 817 (numéro gratuit).
Comment sécuriser mon entreprise artisanale ?
Pour sécuriser votre activité, contactez les conseillers numériques de la CMA Bretagne :
- Côtes-d’Armor : Sophie Hermange : sophie.hermange@cma-bretagne.fr – 07 85 57 77 10
- Finistère : Céline Vessier : celine.vessier@cma-bretagne.fr – 07 89 86 33 69 // Céline Tortevoix : celine.tortevoix@cma-bretagne.fr – 06 74 66 64 01
- Ille-et-Vilaine : Mirrième Weryk : mirrieme.weryk@cma-bretagne.fr – 06 70 78 00 27 // Charlotte Caballero : charlotte.caballero@cma-bretagne.fr –
- Morbihan : Jérémy Kervadec : jeremy.kervadec@cma-bretagne.fr – 07 70 12 20 68
Quelles sont les obligations règlementaires pour créer une entreprise artisanale ?
Les activités artisanales sont soumises à une réglementation spécifique. Création d’entreprise, exercice du métier, hygiènes et accessibilité, découvrez les règles à respecter.

La nature artisanale de l’activité
Vérifier si la nature de l’activité relève de l’artisanat. Les entreprises artisanales ont une activité économique de production, de transformation, de réparation ou de prestation de services relevant de l’artisanat, exercée à titre principal ou secondaire, sous une forme sédentaire ou ambulante. Ces activités sont listées dans la nomenclature française de l’artisanat et sont réparties en cinq catégories : alimentation, bâtiment, fabrication, service et artisanat d’art.
L’immatriculation au Répertoire National des Entreprises
Depuis le 1er janvier 2023, l’immatriculation des entreprises se fait via le Guichet Unique. Toutefois, les Chambres de Métiers de de l’Artisanat accompagnent les porteurs de projet dans la préparation du dossier et dans la réalisation des démarches.
L’obligation de qualification professionnelle
L’exercice de nombreuses activités artisanales est soumis à qualification professionnelle. Ainsi, quels que soient le statut juridique et les caractéristiques de l’entreprise, elles ne peuvent être exercées que par une personne qualifiée professionnellement (dotée du diplôme adéquat ou de 3 années d’expérience) ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci (c’est à dire par un ouvrier qualifié par exemple). Certaines activités nécessitent une qualification spécifique (Ex : coiffure, taxi, ambulance, …).
Dans le cadre du Décret du 4 mai 2017, découvrez la liste des activités concernées par l’obligation de diplôme :
- Entretien et la réparation de véhicules à moteur et des machines : réparateur d’automobiles, carrossier, réparateur de motocycles, réparateur de matériels agricoles, forestiers et de travaux publics…
- Construction, entretien et réparation des bâtiments : métiers de gros œuvre, de second œuvre et de finition du bâtiment…
- Mise en place, entretien et réparation des réseaux et des équipements utilisant les fluides ainsi que des matériels et équipements destinés à l’alimentation en gaz, ou chauffage des immeubles et aux installations électriques : plombier, chauffagiste, électricien, climaticien et installateur de réseaux d’eau, de gaz ou d’électricité…
- Ramonage
- Soins esthétiques à la personne autres que médicaux et paramédicaux et les modelages esthétiques de confort sans finalité médicale. On entend par modelage toute manœuvre superficielle externe réalisée sur la peau du visage et du corps humain dans un but exclusivement esthétique et de confort, à l’exclusion de toute finalité médicale et thérapeutique. Cette manœuvre peut être soit manuelle, éventuellement pour assurer la pénétration d’un produit cosmétique, soit facilitée par un appareil à visée esthétique
- Réalisation de prothèses dentaires
- Préparation ou fabrication de produits frais de boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie et poissonnerie, préparation ou fabrication de glaces alimentaires artisanales : boulanger, pâtissier, boucher, charcutier, poissonnier et glacier
- Maréchal-ferrant.
- Coiffure en salon ou à domicile
Cette obligation de qualification professionnelle permet d’assurer la santé et la sécurité du consommateur. En cas de manquement, vous êtes passible d’une amende de 7 500€.
Les obligations réglementaires
Dans le cadre de l’exercice de votre activité, vous êtes susceptible d’être soumis à des obligations réglementaires notamment en matière :
- D’ hygiène, santé et de protection des consommateurs,
- De sécurité et d’accessibilité de vos locaux,
- De prix et de pratiques commerciales,
- D’environnement,
- Etc….
Utiliser le terme Artisan
L’utilisation des termes « artisan » et « artisanal » est encadré par la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement du commerce et de l’artisanat (article 21) et par le décret n° 98-247 du 2 avril 1998 relatif à la qualification artisanale et au répertoire des métiers. Vous pouvez utiliser ces termes si vous disposez de la qualité d’Artisan, qui atteste de la formation, mais également de la qualification professionnelle d’un artisan. Elle s’obtient dans les conditions suivantes :
- Être immatriculé au Répertoire des Métiers
- ET Être titulaire d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou d’un brevet d’études professionnelles (BEP) ou bien d’un titre homologué dans le métier ou un métier connexe
- OU Justifier de 3 années d’expérience dans le métier
La qualité d’artisan est automatiquement attribuée aux personnes éligibles, sauf si vous avez obtenu votre qualification dans un autre Etat membre de l’union européenne que la France. Dans ce cas, vous devez vous rapprocher de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat.
Peut-on créer une entreprise sans avoir de diplôme ?
Vous avez un projet d’entreprise et une motivation à toute épreuve ? En France, pas besoin de justifier d’un diplôme pour créer une entreprise, sauf pour les activités réglementées par une Fédération ou un Ordre. Aujourd’hui, 11,7% des créateurs d’entreprise ne possèdent aucun diplôme* et seuls 15% des créateurs d’entreprise ont un diplôme de niveau Bac+5 ou plus*. Obligations, compétences et solutions, nous vous aidons à y voir plus clair.

Les activités réglementées
L’exercice de certaines activités artisanales ou libérales est soumis à une qualification professionnelle. Ainsi, quels que soient le statut juridique et les caractéristiques de l’entreprise, elles ne peuvent être exercées que par une personne qualifiée professionnellement (dotée du diplôme adéquat ou de 3 années d’expérience) ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci (c’est à dire par un ouvrier qualifié par exemple). Certaines activités nécessitent une qualification spécifique (Ex : coiffure, électricité, plomberie …).
Découvrez la liste des activités réglementées ainsi que les obligations réglementaires des entreprises.
Les obligations à respecter
Certaines activités sont soumises à des obligations réglementaires. Dans ce cas, vous devrez suivre des formations aux règles d’hygiène et de sécurité (restauration), vous inscrire à un registre ou souscrire une assurance décennale (bâtiment) pour pouvoir exercer. Retrouvez la liste des obligations relatives à votre activité.
Vous avez une question ? Contactez la CMA Bretagne. Nos experts de la création d’entreprise sauront vous conseiller.
Les compétences nécessaires pour créer une entreprise
Si la plupart des entreprises peuvent être créées sans diplôme, l’aventure entrepreneuriale nécessite tout de même des compétences variées. Gestion, comptabilité, facturation, prospection commerciale, distribution, communication mais également compétences techniques, les besoins d’une entreprise sont nombreux. Même en s’entourant d’experts, le chef d’entreprise doit pouvoir comprendre afin de prendre les bonnes décisions.
Concrètement, comment créer une entreprise sans diplôme ?
La CMA propose un Parcours d’accompagnement simple, dédié aux créateurs d’entreprise :
- S’informer : Réunion d’information pour les créateurs d’entreprise – 2 heures – gratuit. Choix de la forme juridique, obligations, formalités administratives, découvrez tout ce que vous devez savoir pour créer votre entreprise.
- Se former : Pack Créateur – de 2 jours (micro-entreprises) à 5 jours (pack Gestion + Commercial) pour apprendre à créer, piloter et développer une entreprise – 210 à 500€ – Prise en charge CPF. Découvrir toutes les formations pour créer et gérer une entreprise.
- Structurer son projet d’entreprise : accompagnement personnalisé pour créer son business plan, son prévisionnel ou développer la présence en ligne de l’entreprise.
- Immatriculer son entreprise : accompagnement personnalisé pour sécuriser les formalités d’immatriculation de l’entreprise, sésame nécessaire pour commencer à exercer
La formation : un soutien précieux
Que l’on ait un diplôme ou non, la formation tout au long de la vie de l’entreprise permet de renforcer ses compétences et de faire évoluer ses expertises en même temps que les attentes du marché. La CMA vous propose des formations courtes, de 1 à 2 journées :
- Formations techniques : pour se perfectionner dans un métier
- Formations transversales : Trouver et fidéliser de nouveaux clients, Se faire connaître à moindre coût, Gagner en efficacité commerciale, Gérer une micro-entreprise, Gérer sa trésorerie, Les bases de la comptabilité, Coût de revient et prix de vente, Devis et factures… Dès la création, mettez toutes les chances de votre côté pour réussir votre projet d’entreprise.
A chaque étape de la vie de l’entreprise, la CMA vous accompagne avec des solutions dédiées. N’hésitez pas à contacter nos conseillers.
Les contacts utiles pour créer une entreprise
- Côtes-d’Armor : 02 96 76 26 26
- Finistère : 02 98 76 46 46
- Ille-et-Vilaine : 02 23 50 05 00
- Morbihan : 02 97 63 95 00
